Des dons
salam, nanga def,
Mon souci lorsque je suis arrivée sur place était de voir où se trouvaientt les priorités et où les dons reçus devaient aller.
au départ cela me paraissait simple, à savoir, le donner aux femmes qui n'ont pas les moyens de payer leur kit d'accouchement ou de cesarienne et aux enfants.
Mais voilà , après quelques gardes, les différents lieu de stage avaient des besoins différents, le matériel que nous avons apporté n'a pas suffit jusqu'au bout des gardes de chacunes.
Puis les besoins étaient tres variés.
Seulement voilà, j'apprends avec colère que tout les soins que nous avons faits bénévolement et avec notre matériel "gratuits" a été facturé aux patientes par les sages-femmes.
il faut savoir que les sages-femme des centres et postes de santé ne touche que 150 euros par moi environ et qu'elles ont pour pratique pour mettre du beurre dans leur épinards de se faire de l'argent sur le dos des patientes et surtout de leur familles.
Pratiques vues, perçues et recuillies en temoignage lors de mon stage:
Aussi j'ai donc vu que même si j'achetai le matériel pour elle ou le kit, les sages-femmes( pas toutes heureusement, font ses pratiques), trouveraient le moyen de soutirer de l'argent à ses familles modestes et nécessiteuses
J'ai donc procedé comme suit:
Voilà , ce n'est finalement pas chose facile de vraiment donner à ceux qui ont besoin, car le systeme fait que ce sont les plus démunis à qui ont fait payer.
Des systemes existent dans les textes pour que les plus pauvres ne payent pas mais dans les faits et les pratiques c'est eux qui sont encores plus taxés.
Merci aux donatrices, teurs, qu'Allah agrée vos dons et vous aime.
Mon souci lorsque je suis arrivée sur place était de voir où se trouvaientt les priorités et où les dons reçus devaient aller.
au départ cela me paraissait simple, à savoir, le donner aux femmes qui n'ont pas les moyens de payer leur kit d'accouchement ou de cesarienne et aux enfants.
Mais voilà , après quelques gardes, les différents lieu de stage avaient des besoins différents, le matériel que nous avons apporté n'a pas suffit jusqu'au bout des gardes de chacunes.
Puis les besoins étaient tres variés.
Seulement voilà, j'apprends avec colère que tout les soins que nous avons faits bénévolement et avec notre matériel "gratuits" a été facturé aux patientes par les sages-femmes.
il faut savoir que les sages-femme des centres et postes de santé ne touche que 150 euros par moi environ et qu'elles ont pour pratique pour mettre du beurre dans leur épinards de se faire de l'argent sur le dos des patientes et surtout de leur familles.
Pratiques vues, perçues et recuillies en temoignage lors de mon stage:
- sutures d'épisiotomie facturée aux patientes alors que Flora et moi les avons faites
- produits facturés alors qu'ils sont gratuits car emmenés par nos soins
- demande d'argent pour accepter une patiente, en prétextant qu'il n'y a pas de place alors qu'il y en a afin de faire cracher la famille des "dessous de table".
- perçage des oreilles des petites filles sans avis des mamans et paiement dû par la famille(elles en font deux par oreilles comme cela elles doubles la somme demandée).
- d'autres pratiques non vues directeùent mais recuillies par le personnel:soutirer de l'argent au mari pour des prétendus soins spéciaux à sa femme , empecher une femme qui vient d'accoucher de sortir de l'hôpital tant que la famille ne paye pas la sage-femme.
Aussi j'ai donc vu que même si j'achetai le matériel pour elle ou le kit, les sages-femmes( pas toutes heureusement, font ses pratiques), trouveraient le moyen de soutirer de l'argent à ses familles modestes et nécessiteuses
J'ai donc procedé comme suit:
- 200 euros ont été donné à la pouponière de Dakar, c'est une pouponière tenue par des soeurs qui prennent en charge des bébés dont les mères sont décédées lors de l'accouchement, qu'elles les ont abandonnées ou bien que la famille ne peut prendre en charge de suite.
- 300 euros pour le matériel.( xylocaine, seringues, aiguilles IM, médicaments, désinfectants bétadine, fils de sutures..)
- 300 euros pour une association de réintégration des enfants talibé: Un "talibé" est au sens étymologique du terme: un disciple ou un élève apprenant le coran. Mais de nos jours, cette pratique tend à prendre des dimensions, plus axées sur la recherche personnelle de profits pour les marabouts, que l'apprentissage du Coran pour les enfants. En effet, les Talibés sont devenus des boucs émissaires de ces soit disant hommes de Dieu( voir ce site qui explique tres bien ce phénomène unique en Afrique et spécifique au Sénégal et qui m'a beaucoup touché et attristé, je vous invite vraiment à aller le consulter: http://membres.lycos.fr/talibes/).
- 200 euros pour le village de Lompoul
- 100 euros pour frais de tranferts taxi et ambulances des bébés, téléphone aux différents centres frais divers donnés aux nécéssiteux.
- contributions directes à l'achat de nourriture pour les talibés et aides aux écoles.
- Reste une centaine d' euros non donnés et revenus avec moi du Sénégal: proposition d'acheter avec des masques de réanimations néonatologiques pour le groupe de Janvier pour les laisser sur place car ils font cruellement défaut et sont plus que nécessaire là bas( j'attends votre avis)
Voilà , ce n'est finalement pas chose facile de vraiment donner à ceux qui ont besoin, car le systeme fait que ce sont les plus démunis à qui ont fait payer.
Des systemes existent dans les textes pour que les plus pauvres ne payent pas mais dans les faits et les pratiques c'est eux qui sont encores plus taxés.
Merci aux donatrices, teurs, qu'Allah agrée vos dons et vous aime.